Coucou toi !
Moi c’est Rachida.
Je suis maman de 8 enfants, âgés de 14 ans à 18 mois au moment où je t’écris (janvier 2019)
Mlle L (née en 2004), ma grande, la créative du groupe qui a toujours des idées plein la tête.
Mr S (2005), mon grand qui veut toujours savoir « pourquoi? » et « comment? »
Mlle A (2008), celle qui a toujours l’esprit au milieu des étoiles.
Mlle N (2011), la fonceuse du groupe.
Mr C (2012), l’aventurier par excellence.
Mlle I (2014), la princesse de la famille.
Mlle S (2016), celle qui incarne l’espièglerie.
et Mr Y ( 2017), le petit dernier qui nous fait sourire à chaque instant.
Il y a quelques années encore, j’étais comme TOI
Une maman prise dans la vague infernale du quotidien.
Ecole, repas, ménage, devoir, douche, heure du coucher, sieste de bébé, poussées dentaires, nuits blanches,
rendez-vous médicaux, rendez-vous parents/profs, courses, activités sportives, sorties, et j’en passe …
Tous ces mécanismes qui font de ton quotidien de maman, une vie qui défile à vitesse grand V.
Ma routine quotidienne était pourtant bien ficelée, les enfants n’étant pas de nature à se rebeller inutilement, ca se passait plutôt pas mal.
Enfin, j’essayais de m’en persuader.
Comme toutes les mamans, mamans qui travaillent ou mamans au foyer, mettre ses enfants au lit à 19h30
afin qu’ils puissent être suffisamment en forme le lendemain matin pour commencer une nouvelle journée,
est un vrai combat quotidien, une vraie course contre la montre.
A la fin de la bataille, on est systématiquement EPUISEE.
Et encore plus quand on est à la tête d’une famille nombreuse.
Et pourtant notre journée ne s’arrête pas là. Il faut encore œuvrer pour préparer la journée du lendemain,
et si nos batteries ne sont pas encore à plat, peut être profiter d’un moment de calme pour lire …
Non je rigole, la facilité de s’étaler sur le canapé et de rester végétative devant une série inutile
pot de glace à la main est, avouons le, la solution la plus tentante.
Alors j’ai subi ce rythme, sans vraiment me rendre compte des dégâts que cela engendrait.
A coté de cette vie bien pleine, j’avais ma petite soupape d’évacuation, mon petit kiff à moi.
J’avais ouvert ma petite AUTO-ENTREPRISE
Je réalisais des Sweet Table occasionnellement, et des gâteaux en pâte à sucre le weekend.
J’étais complètement auto-didacte en la matière, mais j’appréciais tellement travailler tard le soir,
ou tôt le matin, dans mon espace.
Seule face à cette créativité qui avait eté étouffée tout doucement par la vie.
J’ai été plusieurs fois invitée dans des salons culinaires de ma région afin d’y exposer mon travail
et de présenter des recettes devant un public.
Waaaaw la première fois, c’était juste complètement ouf, être a coté de grands chefs de la région
dans un tel salon, ca n’a pas de prix,.
C’est une vraie reconnaissance pour son travail !
Puis mes enfants ont grandi
Toujours très proche de chacun d’eux, je me suis vite rendue compte que mon éducation était « atypique ».
A l’heure où les ados sont fans de télé-réalité, mon ainée est fan de Dickens et s’interroge
sur la condition de l’enfant à l’époque victorienne.
Jusque là, cela n’était pas gênant, ils avaient chacun leur groupe d’amis et s’épanouissaient ainsi.
Mais alors le collège, LE COLLEGE !
Je ne m’attendais pas à cette gifle !
Les enfants qui ne savent pas qu’ils sont toujours des enfants et cherchent des centres d’intérêt
qui ne devraient pas être les leurs à cet âge là, les adultes qui descendent au niveau des ados
pour se faire des guéguerres inutiles.
Waaaaw…
Mes enfants n’étaient pas fait pour ca, et c’était pesant pour eux, et pour moi aussi, je dois l’avouer.
Il a donc fallu REFLECHIR
En DISCUTER
Avec eux, avec notre médecin, avec les professeurs …
On me parle de précocité, de tests psychométriques …
Mais je me demande si j’ai envie de « stéréotyper » mes enfants.
Je les connais chacun sur le bout des doigts, je sais comment attiser leur curiosité.
Mais il faut être réaliste, sur une journée de 24h, combien de temps passent-ils avec moi ?
Combien de temps passent-ils à l’école ?
Puis mon fils rentre à son tour au collège.
Disons le FRANCHEMENT… Il n’était pas à sa place.
Ma grande elle aussi commençait à être à bout de souffle.
Sa seule motivation pour se rendre en classe? Y retrouver ses 2 copines.
Plus aucun intérêt pour l’enseignement.
Puis il y a eu LA GIFLE !
Ma grande est revenue dépitée après une journée de cours.
Elle s’est retrouvé en cours de Français à étudier un passage de « Hunger Game ».
Elle qui ne s’est jamais intéressée à ce type de lecture/film, a du se faire violence …
Pour avoir quand meme une bonne note.
Waw … Hunger game … En classe de Français …
Alors il a fallu S’INTERROGER !
Réunion parent/prof suivante, je tire la sonnette d’alarme.
J’en discute avec les profs qui trouvent mes enfants topissimes,
mais qui me disent aussi qu’ils n’ont malheureusement pas les moyens de faire du cas par cas.
Je ne leur en veux pas, je comprends la situation.
Etre face à un groupe de 25 élèves où plus, dont les 3/4 ont perdu tout intérêt quand il s’agit d’apprendre.
C’est dur.
Et chacun fait comme il peut pour jongler avec cette configuration qui fait mal à l’apprentissage.
Le fameux extrait d’Hunger Game en cours de français,
j’ai bien compris que c’était une méthode pour capter l’attention de ces enfants qui ne prendront
jamais la peine de lire une œuvre intégral pour l’étudier en clase …
Mais …
Mes enfants doivent-ils payer les conséquences d’un laisser aller collectif chez les jeunes d’aujourd’hui ?
J’ai donc 2 SOLUTIONS
J’applique la premiere qui consiste à accepter la situation,
et dire à mes enfants de prendre leur mal en patience, en mettant toute mon énergie
à palier le manque à gagner.
Je reprends donc la thématique du héros, on etudie l’Odysée,
on parle d’epithète homerique
( merci à mon super prof de Français du collège, si vous passez par là Monsieur…
Merci, vraiment MERCI ! ),
et ca fait son petit effet.
Alors j’ai eu le DECLIC et opte pour la seconde solution
Je dois trouver une alternative avant que cela tourne au carnage, et VITE.
Je discute avec mon grand, il me le dit clairement » maman, j’aime pas le collège ».
A ces mots, j’ai toute une cascade d’image qui me serre le cœur qui me viennent en tête.
L’echec scolaire, l’isolement psychologique, le harcèlement.
NON, ce n’est pas ce que je veux pour lui … Alors j’ai PEUR, vraiment.
Je finis par continuer à l’envoyer au collège la boule au ventre,
en me renseignant sur les solutions alternatives.
Ma grande, elle, s’accroche tant bien que mal, et se refugie dans son cocon avec des copines.
Mais elle aussi me le dit avec ses mots. « Maman, franchement, au collège, ils sont tous énervants,
c’est vraiment fatiguant ».
Alors, je découvre LA SOLUTION
Je tombe sur un groupe facebook qui parle d’IEF. L’instruction en famille… L’école à la maison ?
C’est tout un nouveau monde qui s’ouvre à moi, à nous.
Hum … Pourquoi pas après tout !
Je me dis qu’il me faudrait quelques mois pour me renseigner, me préparer.
Nous sommes en Octobre. J’en parle à mon grand, il est EMBALLÉ.
Ma grande demande tout de suite à rejoindre le wagon.
Je leur demande donc de patienter, de finir l’année scolaire,
afin que je puisse réunir les conditions optimales pour parvenir à passer le CAP.
Je passe des heures à me documenter, a éplucher les programmes a acheter des manuels scolaires,
à approfondir les méthodes de pédagogies alternatives.
Arrivent les vacances de Décembre
« Les enfants, ca vous dit de finir ces 2 semaines de cours, et de ne pas retourner au collège a la rentrée ».
Je me souviendrai TOUTE MA VIE de la lueur dans leurs yeux.
« SERIEUUUUX ??? MAIS OUAAAIII! CARREMEEEEENT !!! »
Alors, ils ne sont PAS retourné au COLLÈGE
Nous avons fais les déclarations dans les règles.
Ce fut des mois complètement fous. J’ai redécouvert mes enfants, vraiment.
SEPTEMBRE suivant, les plus petits aimeraient eux aussi tenter l’IEF,
alors je suis partie pour la folle aventure avec toute ma tribu.
Je décide alors de partager mes astuces sur les réseaux sociaux, ca intéresse les mamans.
On parle de pédagogie, de bouquin, de développement personnel, d’alimentation bio, bref, tout s’emballe.
Mais c’est une excellente énergie que je découvre chez toutes ces mamans que j’appelle les WONDERINES
(les Wonder-Héroïnes, les Wonder-Copines, les mi Wonder-woman mi-Wolverine, tu captes le truc ?)
Histoire de centraliser tout mes partages et en garder une trace qui sera utile au plus grand nombre
je l’espère, j’ouvre alors ce blog, LA WONDER TRIBU, ma wonder tribu.
Voila, tu connais maintenant les grandes lignes de cette histoire.
Je te souhaite la bienvenue dans cette aventure, en espérant que tu te rendras compte, que non,
tu n’es pas la seule dans l’œil du cyclone.
Tu n’es pas la seule à avoir l’impression de voir filer le temps entre tes doigts.
Mais il y a des solutions pour palier tout ça, ne t’inquiète plus, nous sommes toutes là pour en discuter,
nous soutenir, nous entraider.
Si toi aussi tu souhaites de faire des devoirs du soir un moment serein, à réconcilier ton enfant avec le verbe
APPRENDRE, je t’invite à me retrouver sur tes réseaux préférés.
Cela annonce des moments d’échange qui te feront du bien à la vie, promis.
Salam aleyki oukhty
Allahouma berek une ni3ma d instruire nos enfants
C’est un vrai plaisir de te lire et de t entendre 😉
Salam !
Merci beaucoup 💛
As salem alycoum, j’ai bien aimée hier a valence ta présentation, super MashAllah.
Merci
Merci à toi pour ta présence !
Vraiment inspirante cette wondermum!!!
Merci beaucoup, vraiment !